“Des raisins sur des épines, et des figues sur des chardons” (Matthieu 7:15–20) (Partie 2)

Yomelijah Yomelijah
25 min readSep 21, 2024

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La Charia de la corporation religieuse américaine

On rappelle qu’il ne s’agit pas de remettre en cause la foi chrétienne et la sincérité des millions de disciples du Christ sous la dictature de cette corporation religieuse américaine, qui gouverne comme un Etat, ou comme une multinationale sur son personnel. Ce qui sera dénoncé c’est l’ingénierie sociale de la Watch Tower Bible and Tract Society, alias Jw.org, en lien avec la protection de l’enfance contre l’infiltration des p3d@philes au sein de certaines congrégations chrétiennes.

Avant cela, on rappelle ce qui a été écrit dans l’avant-propos dans la première partie: “Bien évidemment, la Watch Tower et ainsi que les congrégations chrétiennes sous son administration, rejettent clairement ces crimes sexuels. Ce qui sera dénoncé, ce ne sont pas les “bonnes intentions”, mais la mauvaise administration de ces “bonnes intentions” ; les conséquences dramatiques sur les victimes de ces crimes en raison des mauvaises décisions prises par cette corporation religieuse américaine, beaucoup plus par souci de protéger son image de marque (Branding) que des répercutions physiques, mentales et spirituelles sur les victimes de ces crimes sexuels perpétrés au sein des nombreuses congrégations chrétiennes dans le monde. Une telle attitude est contraire à l’esprit d’amour chrétien qui doit caractériser les vrais disciples du Christ: “Je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres ; comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez les uns les autres. Par là tous sauront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous” (Jean 13:34,35)” (Fin du rappel).

Cette ingénierie sociale a été mise en place par des instructions venant du siège mondiale de la Watch Tower Bible and Tract Society, alias Jw.org, particulièrement à partir du milieu des années 60, et mises en application à partir du début des années 70. Elles ont été mises en œuvre par les administrateurs locaux des congrégations chrétiennes, les anciens, qui pour certains se sont comportés comme de véritables agents de police de la Watch Tower (l’historique est donné dans la suite de l’article).

Les anciens locaux sont sous la vigilance d’un administrateur itinérant (surveillant de circonscription, sous la tutelle d’un surveillant de district (pour ce qui les concerne, ils sont tous de agents de la Watch Tower qui surveillent les anciens locaux)), en lien direct avec le siège local ou national de la multinationale religieuse américaine qui est à New-York (la Watch Tower alias Jw.org). Cet administrateur itinérant a une autorité supérieure à celle des anciens locaux, de sorte qu’il peut radier un ancien ou un groupe d’anciens récalcitrants, voir même dissoudre une congrégation (cette information est importante pour comprendre comment fonctionne cette dictature mondiale, à l’échelle locale, par le pouvoir de coercition de ces agents sous l’autorité directe de la filiale du pays). Ils sont les gardiens sur le plan local, de cette dictature religieuse américaine mondialiste et centralisée à New-York.

Comme nous l’avons vu ci-dessus (dans la première partie de l’article “des images anormales”), selon la publication “Ecoute le grand enseignant”, leçon 32, on encourage les victimes de ce crime sexuel qu’est la p3d@philie, à dénoncer cette situation et c’est une très bonne chose… Néanmoins, bien malheureusement, les choses ne se passent pas aussi simplement, c’est pour cela qu’il sera question de décrire l’expression métaphorique de “Charia” de la Watch Tower. Le mot arabe Charia est très en lien avec la loi du Coran, qui est sensée être supérieure (selon les musulmans) à celle des Etats (non islamiques). L’expression “Charia” de la Watch Tower, bien que cette corporation se proclame comme étant chrétienne, elle a bien souvent la même attitude vis-à-vis de l’autorité de l’état concernant la protection de l’enfance, en lien avec la p3d@philie.

Mais avant d’expliquer le plus simplement possible ce qui se passe, on va l’illustrer avec une déclaration du Christ concernant les coutumes humaines qui annulent les commandements de Dieu écrits dans la Bible: “En réponse il leur dit : “ Pourquoi vous aussi violez-vous le commandement de Dieu à cause de votre tradition ? Par exemple, Dieu a dit : ‘ Honore ton père et ta mère ’, et : ‘ Que celui qui injurie père ou mère finisse dans la mort. ’ Mais vous, vous dites : ‘ Qui dit à son père ou à sa mère : “ Tout ce que j’ai et dont tu pourrais tirer profit de moi est un don voué à Dieu ”, celui-là n’a pas du tout à honorer son père. ’ Et ainsi vous avez annulé la parole de Dieu à cause de votre tradition” (Matthieu 15:3–6). A l’époque du Christ, cette tradition d’expliquer la Torah (les cinq premiers livres de la Bible, avec les Psaumes et les Prophètes), était orale. Des siècles plus tard elle est devenue une tradition écrite, appelée le Talmud. Avec le temps, les explications du Talmud ont fini par être supérieures à la Torah (la Bible). Ensuite, il y a eu d’autres ouvrages, comme la Mishna qui commente le Talmud, étant un commentaire du commentaire de la Torah.

Il en est de même de la Watch Tower Bible and Tract Society, alias Jw.org, qui prétend être essentiellement basée sur la Bible, alors que, comme les juifs de l’époque de Jésus-Christ, elle en annule parfois subtilement le message (A titre d’exemple, veuillez lire Jean 6:48–58 (manger le pain de vie) et comparer avec le fait que la Watch Tower interdise à des millions de chrétiens fidèles, avec l’espérance terrestre, sous son autorité, de prendre les emblèmes (de manger le pain sans levain et boire la coupe) lors de la commémoration de la mort du Christ (Luc 22:19), ce qui contredit le commandement du Christ).

Nous allons nous concentrer sur le traitement de l’infiltration des crimes sexuels, comme la p3d@philie, perpétrés au sein de certaines congrégations chrétiennes qu’elle administre. Lorsque nous lisons l’ensemble de la loi mosaïque contenue dans les livres bibliques d’Exode à Deutéronome, on se rend compte que bien que Jéhovah Dieu considérât le peuple d’Israël comme étant saint, Il avait envisagé l’éventualité de situations criminelles qui allaient surgir au sein de cette nation, qu’Il considérait comme son peuple, avec les décisions de justice correspondantes. Par conséquent, la présence et l’infiltration de voleurs, d’assassins ou de violeurs, ne voulait pas nécessairement dire que l’ensemble de son peuple l’était. De plus, le jugement de ces crimes n’avait rien de secret, il était fait aux portes de la ville ou dans des cours de justice ouvertes au public. Lorsqu’une décision de justice avait été prise et exécutée, tout le peuple était en mesure de savoir ce qui s’était passé.

En ce qui concerne la Watch Tower Bible and Tract Society, alias Jw.org, le traitement des cas de p3do@philie (voir de la totalité des affaires judiciaires au sein des congrégations chrétiennes qu’elle administre), les affaires sont traitées de manière confidentielle, secrète, à huit-clos. Une omerta (loi du silence) qui ne permet pas à l’ensemble de la congrégation chrétienne d’être informée de cas de p3d@philie, alors qu’il s’agit de la sécurité des femmes et des enfants de la congrégation chrétienne, qui est en jeu. Comment les choses se passent en cas de crimes sexuels, sous l’administration de la Watch Tower Bible and Tract Society alias Jw.org ? C’est là qu’intervient l’expression de Charia ou loi de la Watch Tower au-dessus de la loi de la Bible et des Etats.

Il est écrit dans la Bible d’obéir à la loi des autorités supérieures qui représentent l’autorité de l’état, qu’elle soit politique ou judiciaire, parce qu’établies en tant que telles par Dieu: “Que toute âme soit soumise aux autorités supérieures, car il n’y a pas d’autorité si ce n’est de par Dieu ; les autorités qui existent se trouvent placées de par Dieu dans leurs positions relatives. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité s’est opposé à la disposition de Dieu ; ceux qui s’y sont opposés recevront un jugement pour eux-mêmes. Car ceux qui gouvernent sont objet de crainte, non pas pour la bonne action, mais pour la mauvaise. Veux-tu donc ne pas craindre l’autorité ? Continue à faire le bien, et tu en auras des louanges ; car elle est pour toi le ministre de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais ce qui est mauvais, sois dans la crainte, car ce n’est pas pour rien qu’elle porte l’épée ; elle est en effet le ministre de Dieu, un vengeur pour manifester la colère sur celui qui pratique ce qui est mauvais. Il y a donc une raison impérieuse d’être soumis, non seulement à cause de cette colère, mais également à cause de votre conscience. Car c’est pour cela que vous payez aussi des impôts ; car ils sont les serviteurs publics de Dieu servant constamment à cette fin même. Rendez à tous ce qui leur est dû : à qui exige l’impôt, l’impôt ; à qui exige le tribut, le tribut ; à qui exige la crainte, la crainte ; à qui exige l’honneur, l’honneur” (Romains 13:1–7).

Ce texte montre que tant que le Royaume de Dieu n’est pas directement établi sur terre, par l’intermédiaire du Roi Jésus-Christ, les gouvernements actuels en place restent une disposition venant de Dieu. Ils agissent dans le cadre de la justice, comme des ministres de Dieu, permettant la cohésion de l’ensemble de la société humaine. De plus l’obéissance envers ces autorités de l’état est en lien avec notre conscience envers Dieu. Pour ceux qui ont lu les quatre évangiles et ainsi que les lettres des apôtres qui suivent, vous pourrez remarquer qu’à aucun moment Jésus-Christ, ses apôtres et l’ensemble de ses disciples, n’ont jamais menacé ou parlé injurieusement des autorités gouvernementales de ce monde.

Jésus-Christ n’a jamais mise en opposition ces deux autorités, la temporelle (représentée par César (et les états actuels)) et l’intemporelle (représentée par Dieu), de manière antagoniste, au contraire: “Sans faute donc, rendez les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu” (Luc 20:25). Si vous lisez le récit de Luc 13:1–5, où il est écrit que le gouverneur Pilate a exécuté une sentence de mort sur des Galiléens, d’une façon terrifiante. Leur a-t-il parlé d’une manière irrespectueuse de Pilate ou des autorités romaines? Bien, au contraire il s’est servi de ce fait d’actualité pour montrer que l’exécution des jugements de Dieu sera tout aussi terrible: “Non, pas du tout, je vous le dis ; mais si vous ne vous repentez pas, vous serez tous détruits pareillement”. L’apôtre Pierre a même écrit d’honorer le roi: “Honorez des hommes de toutes sortes, aimez toute la communauté des frères, craignez Dieu, honorez le roi” (Romains 13:5 ; 1 Pierre 2:17,19).

Or, dans la manière d’administrer sa lutte contre l’infiltration de la p3d@philie dans certaines congrégations chrétiennes, la Watch Tower instille insidieusement cet antagonisme entre l’autorité judiciaire de l’état et son autorité (en tant que corporation religieuse) sur les congrégations locales. Après avoir lu ce qui est écrit dans la Bible, qui pourrait représenter métaphoriquement la Torah, voyons les dispositions générales dans les Talmuds de la Watch Tower Bible and Tract Society, alias Jw.org. Dans le cas présent, il s’agira de la fameuse brochure des anciens, référencée “Sfl” (Shepherd the Flock), mise à jour régulièrement par des circulaires internes (étudiées par les anciens, sous l’autorité du surveillant de circonscription, et moins fréquemment, de district) que l’ensemble des frères et sœurs chrétiens de la congrégation de connaissent pas.

Deux poids, deux mesures

Un exemple choquant de deux poids, deux mesures est que lorsque les salles de réunions chrétiennes ont subi des actes de vandalisme, la brochure “Sfl”, pour les anciens, recommande à ce que soit fait le plus rapidement possible une déclaration aux autorités judiciaires, à la police. Par contre lorsqu’il est question d’un crime sexuel, ce n’est pas le cas. La Charia de la Watch Tower Bible and Tract Society, alias Jw.org, exige de contacter d’abord la filiale de la Watch Tower du pays, son service juridique (dont le correspondant de la filiale restera anonyme), avant de contacter les autorités judiciaires, dans le cas où cela est fait. Dans quel but le service juridique de la Watch Tower doit être obligatoirement contacté en priorité ?

Si un membre de la congrégation devait dénoncer un cas de p3d@philie sur sa personne, à un ancien, il ne sera pas du tout encouragé à le dénoncer directement à la police, voir, il y aura une véritable coercition pour que le plaignant ou la plaignante ne le fasse pas directement. Les instructions pour les anciens, dans le cas d’une plainte d’un crime sexuel commis au sein de la congrégation chrétienne, ils doivent obligatoirement appeler le service juridique de la Watch Tower. De son côté, le service juridique, étudiera le cas pour voir, si sur un plan légal, ils doivent déclarer à la justice, à la police, ce crime sexuel. Dans le cas où il y a une obligation légale, dans le pays où se trouve la filiale de la multinationale religieuse Watch Tower, cette plainte sera déposée, non par égard pour la victime, mais afin d’éviter que la multinationale religieuse ait des retombées juridiques, qu’une plainte soit déposée directement contre elle.

Dans le cas contraire, c’est-à-dire, que dans le pays où se trouve la congrégation, il n’y a pas d’obligation légale de dénoncer les crimes sexuels, les anciens diront à la victime ou les parents de la victime, de ne rien dire. Il sera appliqué, dans la congrégation en question, la loi du silence, la fameuse omerta. Certes, d’une façon extrêmement subtile. Si des parents ou des victimes voulaient malgré tout porter plainte, c’est à ce moment que commencerait l’inversion accusatoire, sous la forme d’un chantage affectif spirituel. Les anciens diront aux parents ou à la victime récalcitrante: “As-tu pensé à l’opprobre que cela jettera sur le nom de Dieu et la congrégation ?”.

Ils ajoutent à cette question complètement diabolique, dans ce cas, un autre raisonnement complètement retord, en le basant sur la Bible, à savoir que l’apôtre Paul a recommandé de ne pas porter plainte contre son frère spirituel: “Ainsi donc, c’est une défaite complète pour vous que d’avoir des procès entre vous. Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt faire du tort ? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt spolier ? Au contraire, c’est vous qui faites du tort et qui spoliez, et il s’agit de vos frères” (1 Corinthiens 6:7,8). Ce raisonnement est complètement trompeur car il ne respecte pas le contexte de la déclaration de l’apôtre Paul. Il ne faisait en aucun cas allusion à des crimes de sang et des crimes sexuels, mais plutôt à des “affaires de très peu d’importance”: “Ose-t-il, celui qui parmi vous a une affaire avec un autre, aller en justice devant des injustes, et non devant les saints ? Ou bien ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? Et si le monde est jugé par vous, êtes-vous indignes de juger des affaires de très peu d’importance ?” (1 Corinthiens 6:1,2). Ainsi, dans ce texte il n’est pas question de jugements de crimes de sang ou de crimes sexuels, en interne ou dans la congrégation.

Ces agents de police locaux de la Watch Tower sacrifient les intérêts des victimes sur l’autel des intérêts de cette multinationale religieuse américaine, la Watch Tower. Dans la loi mosaïque tout crime devait être dénoncé de manière publique, avec le jugement et l’application de la sentence de mort le jour même, ou peu de temps après. Pour Dieu, le Père et ainsi que son Fils Jésus-Christ, l’objectif est de débarrasser les congrégations de la présence de criminels, particulièrement, des criminels sexuels: “Car je suis Jéhovah votre Dieu ; vous devez vous sanctifier et vous devez vous montrer saints, car je suis saint” (Lévitique 11:44). Si bien évidemment, nous ne sommes plus sous la Loi donnée à Moïse, selon Romains 13, l’autorité judiciaire mise en place par Dieu (pour sanctionner les crimes), ne sont plus les anciens de la congrégation chrétienne qui usurperaient cette fonction qui appartient à la police, l’armée, les juges et les tribunaux des différents états (Romains 10:4 ; 13:1–7). Selon Romains 13, les anciens qui se comportent comme la police judiciaire au sein des congrégations, outrepassent leur droit, d’un point de vue biblique.

Ce faisant, des dizaines de milliers de cas, dans le monde n’ont pas été déclarés aux autorités judiciaires et ont été traités en interne, en raison de la loi des deux témoins. Ce positionnement a eu pour conséquences de nombreuses poursuites judiciaires contre la Watch Tower Bible and Tract Society, alias Jw.org. A l’époque (des années 70 aux années 80) où il était coutume de traiter ces affaires de p3d@philie en interne, le coupable était exclu et son nom envoyé à la Watch Tower ou dans une de ces filiales nationales, qui l’inscrivait sur une liste. Le p3d@phile était relâché dans la nature, mettant en danger l’intégrité physique des enfants au sein de la société en général, sans le mentionner aux autorités judiciaires en raison de la loi des deux témoins (Deutéronomes 19:15).

La loi des deux témoins, n’est pas la loi des deux aveux ou trois témoins

“Un seul témoin ne pourra se dresser contre un homme à propos d’une faute ou d’un péché quelconque, pour un péché quelconque qu’il peut commettre. Ce n’est que sur le dire de deux témoins ou sur le dire de trois témoins que l’affaire tiendra” (Deutéronome 19:15).

Cette loi est basée sur deux “témoins” et non sur deux aveux. La nuance est importante. Dans le cas des deux aveux, il est impossible de les avoir, parce que cela laisserait entendre que deux personnes auraient commis le même délit ou que l’un aurait laissé faire l’autre, ce qui est une complète aberration. Il y a plusieurs exemples bibliques qui montrent qu’il ne s’agit pas de deux aveux, mais du témoignage de la victime et de l’aveu du coupable, les deux personnes étant les deux témoins.

Par exemple, dans le cas du crime sexuel de viol d’une femme dans la campagne, où il n’y avait que deux personne (la victime et le violeur), il y avait la possibilité de condamner le criminel: “Mais si c’est dans la campagne que l’homme a rencontré la fille qui était fiancée, si l’homme l’a saisie et a couché avec elle, alors seul devra mourir l’homme qui a couché avec elle” (Deutéronome 22:25). Ce texte biblique montre bien qu’il y a condamnation du criminel, alors qu’il y a seulement deux personnes et qu’il n’y a pas de troisième personne. Il y a seulement la victime, la femme violée dans la campagne, et l’homme désigné par la femme comme étant l’agresseur (qui aurait avoué son crime).

Il y a deux autres passages bibliques qui montrent que les deux témoins sont deux personnes, l’une faisant une déclaration et une autre certifiant cette déclaration: “Si je suis seul à témoigner à mon propre sujet, mon témoignage n’est pas vrai. Il y en a un autre qui témoigne à mon sujet et je sais que le témoignage qu’il rend à mon sujet est vrai. Vous avez envoyé des hommes vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité. Cependant, je n’accepte pas le témoignage d’un homme, mais je dis ces choses pour que vous soyez sauvés. Cet homme-là était une lampe qui brûle et qui brille, et pendant un petit moment vous étiez prêts à vous réjouir beaucoup à sa lumière. Mais moi, j’ai le témoignage qui est plus grand que celui de Jean, car les œuvres mêmes que mon Père m’a assignées pour que je les accomplisse, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent à mon sujet que c’est le Père qui m’a envoyé. De plus, le Père qui m’a envoyé a lui-même témoigné à mon sujet. Vous n’avez jamais entendu sa voix et vous n’avez pas non plus vu sa forme ; et sa parole, vous ne l’avez pas qui demeure en vous, parce que celui-là même qu’il a envoyé, vous, vous ne le croyez pas” (Jean 5:31–38).

Ce texte montre que le témoignage de Jésus (en tant que premier témoin) est accrédité par celui de Jean le Baptiste (en tant que deuxième témoin). Néanmoins, il mentionne le troisième témoignage, plus grand que celui de Jean, celui de son Père Céleste. “En réponse Jésus leur dit : “Même si moi je témoigne à mon propre sujet, mon témoignage est vrai, parce que je sais d’où je suis venu et où je vais. Mais vous, vous ne savez pas d’où je suis venu et où je vais”” (Jean 8:14). Ce texte confirme que la déclaration du Christ est celle d’un premier témoin. Ce point de compréhension est très important…

Ci-dessus, il est mentionné que la Watch Tower Bible and Tract Society alias Jw.org, a une liste mondiale de plusieurs dizaines de milliers de cas de p3d@philie dans les congrégations chrétiennes sous son administration. Ce qui veut dire que les coupables mentionnés dans cette liste ont avoué leur crime sexuel. Ce faisant, conformément à la Bible, les deux témoins de ces dizaines de milliers d’affaires étaient existants et par conséquent qu’il fallait, sur une base biblique, les livrer à la justice (en nous basant dans leur logique des deux témoins). Dans la plupart des cas, cela n’a pas eu lieu, et la Watch Tower ne veut pas livrer cette liste à la justice des autorités supérieures gouvernementales (Romains 13:1–7).

Le traitement interne et l’omerta concernant la p3d@philie

Selon la Watch Tower Bible and Tract Society alias Jw.org, l’autorité intemporelle au sein des congrégations sous son administration, est supérieure à celles des Etats, comme la Charia musulmane (pour les islamistes). Ils se basent sur un texte du livre biblique de Lévitique: “Si maintenant une âme pèche en ce qu’elle a entendu une imprécation publique, et elle est témoin ou elle a vu ou est venue à savoir la chose, si elle ne la révèle pas, alors elle devra répondre de sa faute” (Lévitique 5:1). L’autorité judiciaire était représentée par les prêtres. C’est sur la base de ce texte, qu’ils considèrent que les affaires criminelles comme la p3d@philie doivent prioritairement être traitées en interne, et de manière confidentielle, en les signalant aux anciens de la congrégation, sans nécessairement en informer au préalable, les autorités judiciaires du pays.

Sur la base de ce raisonnement, à partir des années 60, la corporation Watch Tower, Bible and Tract Society autorisait aux anciens des congrégations chrétiennes locales de juger les crimes de sang, incluant les crimes sexuels, avant de les signaler ou non (dans le cas des crimes sexuels tels les viols et les abus sur mineurs) aux autorités judiciaires des Etats. Cette disposition a été pleinement mise en pratique à partir des années 70. On peut dire que c’est à partir de cette décision d’inclure les crimes en traitements judiciaires internes (sans les signaler au préalable, aux autorités judiciaires de l’Etat), que les problèmes juridiques pour la Watch Tower ont véritablement commencé. Ce raisonnement était essentiellement basé sur le fait que d’une part, le monde est sous la coupe de Satan, et que la congrégation chrétienne est sous l’autorité de Dieu, par le moyen de son Fils Jésus-Christ. Par conséquent, sur la base de ce raisonnement, les autorités judiciaires de ce monde sont sous la coupe de Satan, et donc, il vaut mieux traiter les affaires judiciaires, incluant les crimes, prioritairement en interne, avant de devoir les signaler aux autorités de l’Etat (sans que cela soit systématique). Dans ce contexte, il est évident que ce raisonnement est captieux (trompeur) et anti biblique.

Ce texte est appliqué en dehors de son contexte. Comme nous l’avons lu, en Romains 13, dans le cadre de la loi liée à combattre la criminalité, c’est la loi des gouvernements qui prévaut sur celle de la congrégation chrétienne. Deuxièmement, même si certains principes bibliques de la loi mosaïques son intemporelles, d’autres ont été abrogés en tant que loi mosaïque (Romains 10:4). Sinon, dans le cas contraire, il faudrait aller jusqu’au bout du raisonnement, voire de la loi mosaïque. Voici ce qui est écrit dans la lettre aux Galates: “D’autre part, j’atteste de nouveau à tout homme qui se fait circoncire, qu’il est tenu d’accomplir toute la Loi” (Galates 5:3). Le raisonnement est exactement le même concernant le jugement des crimes sexuels.

En effet, si la Watch Tower veut administrer les congrégations chrétiennes comme dans l’ancienne Israël, particulièrement dans le jugement des crimes et délits graves, il faudrait, comme l’a écrit l’apôtre Paul, “accomplir toute la loi”. Dans le cas présent, pour les violeurs et les p3d@philes, après leurs aveux de culpabilité, les exécuter le jour même, comme l’exige la Loi (Deutéronome 22:25b). Or nous ne sommes plus sous la Loi car Christ est la fin de la Loi (Romains 10:4). Ainsi, les dépositaires de cette autorité concernant les jugements de crimes de sang et sexuelles, sont les autorités de justice de l’Etat en place, en dehors des congrégations chrétiennes (Romains 13:1–7).

Le Branding théocratique

Cette partie consistera à démontrer que l’ensemble des décisions prises par la Watch Tower Bible and Tract Society alias Jw.org, sont motivées par un souci de préservation de son image de marque et de la pérennité, de cette corporation religieuse américaine. Ce souci de préservation de l’image de marque et de sa pérennité peut se résumer dans le mot générique anglais de “Branding”, qui est une action marketing. Par exemple la prédication progressiste (qui a remplacé la prédication biblique) avec présentoirs où il est écrit en gros, JW.ORG, est une action marketing pour attirer les personnes vers la multinationale religieuse Watch Tower Bible and Tract Society, alias Jw.org. Dans ce mode de présentation, le mot Bible apparait tout au plus, tandis la revue “Watch Tower” (ou Tour de Garde), sera en bonne place. Mais les mots à connotations trop religieuses tels que Dieu, Christ, Seigneur, Jésus… ont disparu… C’est du branding…

Le problème de ce branding religieux ou théocratique est que les expressions sont élaborées à la sauce biblique. Par exemple la corporation américaine Watch Tower Bible and Tract Society, alias Jw.org, est présentée comme étant l’organisation de Dieu (le mot “organisation” n’apparait pas dans le Bible. Dieu n’a pas une “organisation” ou une corporation à son service, mais un peuple, ce qui est différent (Zacharie 2 :11)). Et les nombreux jugements en interne des cas de p3d@philie, sont gardés confidentiels car il ne faut pas jeter l’opprobre sur le Nom Divin et sur l’organisation de Dieu. La perversion de ce branding religieux de la Watch Tower est qu’elle dissuade les plaignants d’une façon subtile à porter plainte, que ce soient les victimes ou les parents des victimes à porter plainte, afin de ne pas jeter l’opprobre sur l’organisation de Dieu.

On est complètement dans l’inversion accusatoire qui consiste à faire passer les victimes ou les parents des victimes, pour des gens peu spirituels, et refusant le pardon. Dans le passé, de très nombreux cas se sont conclus en interne de la manière suivante (dans les années 70 et les années 80): le collège des anciens demandait simplement à l’agresseur p3d@phile “repentant”, de présenter ses excuses à sa victime… Si actuellement, sous la pression des médias, les choses ont changé, dans le passé c’était ainsi dans les congrégations chrétiennes sous l’autorité de cette corporation religieuse américaine. Et elle ose dire qu’elle n’a aucune excuse à présenter pour ses mauvaises décisions passées…

Sur un plan biblique, cet argument ne tient pas car sous la Loi Mosaïque, Dieu ne voulait pas que les crimes soient cachés et que les criminels ne soient pas publiquement désignés devant le peuple. Il voulait qu’ils soient jugés et leurs jugements exécutés. Dieu tenait à ce que son peuple soit saint, parce qu’il est un Dieu saint. Actuellement, Dieu utilise les Etats en place pour punir les criminels et les anciens n’ont rien à y faire au milieu, ils n’ont pas à agir comme des agents de police locaux de la Watch Tower (Lévitique 11:44 ; Romains 13:1–7)…

Elle a ouvert la boîte de pandore

Il s’agit d’une chrétienne courageuse appelée Barbara Anderson. Elle a travaillé au service de rédaction de la Watch Tower Bible and Tract Society à New York. Les responsables de cette corporation, lui ont donné la responsabilité de faire des recherches minutieuses, dans les archives historiques de cette corporation, en vue de la rédaction du livre ou encyclopédie actuellement connue sous le titre “Prédicateurs du Royaume de Dieu”. Mal leur en a pris, car Barbara Anderson s’est trouvée devant un problème énorme de conscience devant Dieu, lorsqu’elle a découvert dans les archives la liste confidentielle de milliers de noms des prédateurs sexuels au sein des congrégations chrétiennes dans le monde sous la gouvernance de la Watch Tower.

Elle a fait des recherches sur les cas d’abus sexuels dans les congrégations. Elle a envoyé l’ensemble du dossier sur la p3d@philie, au collège central, et plus tard (la copie) aux avocats de NBC et CBS. Elle a été exclue (en juillet 2002) pour avoir parlé de ce dossier dans des émissions de télévisions américaines. C’est principalement par l’action courageuse de Barbara Anderson, de dénoncer le traitement en interne de l’infiltration de la p3d@philie au sein des congrégations chrétiennes, qu’un très grand nombre de chrétiens ont été informés de ce scandale, mais aussi les autorités judiciaires de nombreux Etats. Cela a eu un effet désastreux pour la corporation Watch Tower car cela a déclenché de très nombreuses procédures judiciaires en lien avec de nombreux cas de p3d@philie, de par le monde. Ces procédures judiciaires constituent une véritable hémorragie financière pour la Watch Tower.

Une omerta dangereuse pour l’ensemble des congrégations chrétiennes

Traduction en Français:

En utilisant minutieusement les Écritures, le comité doit essayer de toucher le cœur du pécheur et de l’amener à la repentance (Luc 15:7 ; 2 Timothée 2:25 ; 2 Pierre 3:9). Dans de tels cas, des restrictions appropriées seront temporairement imposées. Si le méfait est largement connu ou susceptible d’être connu, une brève annonce de la réprimande peut être faite à la congrégation. Les restrictions doivent être considérées comme temporaires et doivent être levées sans délai lorsque la personne se rétablit spirituellement. Bien sûr, dans le cas de certains types de méfaits — comme l’abus d’enfants, l’apostasie et les stratagèmes visant à mettre fin à un mariage — les restrictions devront être mises en place beaucoup plus longtemps (Sfl. chap. 12, par. 10–12 ; chap. 14, par. 22–24). Quoi qu’il en soit, les anciens fourniront également un accompagnement pastoral pour que la personne puisse continuer à tracer des sentiers droits pour ses pieds (Les références “Sfl” avec chapitres et paragraphes, sont des extraits de la brochure interne des anciens, que l’ensemble de la congrégation ne connait pas).

“C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle”

(Luc 6:45)

En effet plus un sujet nous préoccupe, plus on en parle. Concernant le sujet de la protection de l’enfance, et l’apostasie, un deuxième sujet qui préoccupe cette corporation religieuse américaine, voici les chiffres de occurrences de deux mots, concernant ces deux sujets graves.

Les deux mots “pédophilie”, “pédophile” (singulier) et “pédophiles” (pluriel), concernant la protection de l’enfance.

Les deux mots “apostasie”, “apostat” (singulier), “apostats” (pluriel), concernant le risque de dissidence au sein de cette corporation religieuse américaine.

Voici le nombre d’occurrence de ces mots dans le Watchtower Library en français, dans les publications (en dehors de la Bible).

Les deux mots “pédophilie” = 24, “pédophile” = 19 (singulier) et “pédophiles” = 72 (pluriel), concernant la protection de l’enfance. Total cumulé des occurrences des trois mots : 24 + 19 + 72 = 115.

Les deux mots “apostasie” = 1055, “apostat” (singulier) = 323, “apostats” (pluriel) = 830, concernant le risque de dissidence au sein de cette corporation religieuse américaine. Total cumulé des occurrences des trois mots : 1055 + 323 + 830 = 2208.

Divisons, cette fois les occurrences en lien avec l’apostasie, divisées par les occurrences en lien avec la pédophilie: 2208/115 = 19,2. Ce qui veut dire que la corporation religieuse américaine, Watch Tower Bible and Tract Society, alias Jw.org, met approximativement vingt fois plus l’accent contre l’apostasie (qui est un délit d’opinion) que sur les dangers de l’infiltration de la pédophilie dans les congrégations (qui est cette fois un crime).

Conclusion

En conclusion sur ce thème (il y en aura d’autres), les faits ont été présentés le plus simplement et le plus sobrement possible (car les faits sont beaucoup plus choquants et sordides), le lecteur pourra, s’il le désire, faire des recherches sur ce sujet pour en vérifier la véracité. Le traitement en interne des crimes sexuels créé de fait une omerta, ou une loi du silence qui est étrangère à la Bible et qui met en danger l’intégrité physique des femmes et des enfants, en présence de prédateurs sexuels connus seulement par les anciens (qui se comportent, pour certains comme des agents de police de la Watch Tower). Lors du Broadcasting de la corporation religieuse américaine, Watch Tower and Tract Society alias Jw.org, de mars 2024, une nouvelle petite réforme était présentée concernant la possibilité de réintégration des exclus de la congrégation.

Très peu de temps après (ce Broadcasting de mars 2024), une circulaire interne a été diffusée et lue dans les différents collèges d’anciens, à l’insu de l’ensemble des chrétiens de la congrégation (voir ci-dessus un extrait du courrier interne dans son point 7, traduit en français). Parmi les instructions, il y avait un gros bémol concernant la possible réintégration des trois catégories de pécheurs: les pédophiles, les apostats et ceux qui ont fomenté un divorce pour se marier avec un conjoint plus jeune. Bien évidemment, la Watch Tower, a adapté les instructions de cette circulaire interne, en fonction de la législation des Etats. Ces instructions montrent que des mesures restrictives plus importantes seront appliquées (en vue de la possible réintégration), des p3d@philes, des apostats et des divorcés remariés. Bien évidemment (cela n’apparait pas sur la photo), les apostats activistes ne doivent pas être visités par les anciens (car il n’y a pas de possibilité de réintégration tant qu’ils sont dans leur activisme ou dissidence). Et dans le meilleur des cas, si une de ces trois catégories de pécheurs exprimait le désire de revenir, cela nécessiterait un temps de mise à l’épreuve plus important (selon cette circulaire interne).

De ces instructions, on peut constater deux points majeurs très choquants. Le premier est que la corporation religieuse américaine Watch Tower, met sur la même échelle de gravité, l’apostasie qui représente un délit d’opinion, le divorce qui est en lien avec la moralité chrétienne et la pédophilie qui est un crime sexuel avéré passible de longues années de prison. Ainsi, dans ces trois énumérations, vous avez le crime sexuel de la p3d@philie, associé à deux péchés non sanctionnés par les gouvernements, mis sur la même échelle de gravité par la Watch Tower Bible and Tract Society (voir ci-dessus les comparatifs des occurrences et le mot apostasie (2208) et p3d@philie (115)).

Le deuxième point, est extrêmement grave, cette circulaire laisse entendre qu’il y aurait la possibilité de réintégration d’un ancien p3d@phile dans la congrégation et bien souvent à l’insu de la connaissance des faits par l’ensemble de la congrégation… Seulement les anciens seraient au courant des antécédents criminels de cet individu. Il convient d’ajouter que l’instruction laisse entendre que dans certaines congrégations, ils connaissent le nom et l’adresse des p3d@philes en liberté. Quoiqu’il en soit, la congrégation dans son ensemble ne serait pas au courant que cet individu est un ancien p3d@phile, afin de prendre des précautions pour les femmes et les enfants. Par contre, si un apostat (qui aurait renoncé à son activisme) devait revenir sous le joug de cette corporation religieuse, il n’y aurait absolument aucun danger pour l’intégrité physique des femmes et des enfants des congrégations. Par contre, oui, ce serait un gros risque pour la corporation américaine qui a une peur bleue de la dissidence… D’où le fait, pour cette corporation religieuse américaine, de classer l’apostasie sur la même échelle de gravité que les abus d’enfants… (Calcul du nombre de fois qu’apparait les deux mots “apostasie” (2208) et “p3d@philie” (115) dans la Watch Tower Library).

Cette loi du silence concernant les antécédents grave d’une personne qui a commis des crimes sexuels ne respecte pas les principes bibliques. Dans certains cas, Jéhovah Dieu, le Père Céleste demandait à ce que la mauvaise réputation d’un homme ait une valeur permanente et soit connue dans une ville et un village. Prenons l’exemple de la loi du mariage léviratique: “Si des frères habitent ensemble et que l’un d’eux soit mort sans avoir de fils, la femme du mort ne peut pas devenir au-dehors la propriété d’un homme étranger. Son beau-frère ira vers elle, il devra la prendre pour femme et consommer avec elle le mariage léviratique” (Deutéronome 25:5). Cependant, si le beau-frère refusait, cela pouvait faire disparaitre le nom et l’héritage du mort, ce qui constituait, une décision impitoyable de la part de celui qui refusait, pour que Jéhovah Dieu, ajoutât ces autres instructions de la loi: Jéhovah Dieu autorisait à la veuve éconduite de cracher au visage de l’homme et lui enlever une sandale du pied, le tout devant les anciens aux portes de la ville. Et ensuite il est écrit: “Et son nom, celui dont on devra l’appeler en Israël, sera : ‘La maison de celui à qui l’on a retiré la sandale’” (Deutéronome 25:10).

Ne devrions-nous pas en attendre moins concernant le comportement honteux de ceux qui ont commis un crime sexuel ? Si on ne peut pas leur cracher à la figure, au moins que l’opprobre de leur conduite passée les suivent en mémoire des jeunes victimes, d’enfants survivants ? Mais aussi, en raison de la sécurité de l’intégrité physique des femmes et des enfants de la congrégation, c’est une obligation absolue d’informer l’ensemble de la congrégation du passé criminel sexuel comme étant “la maison de celui qui a abusé des enfants”. En conclusion, voici ce qui est écrit concernant une déclaration du Christ concernant la protection des jeunes enfants ou jeunes disciples: “Mais qui fait trébucher un de ces petits qui ont foi en moi, il est plus avantageux pour lui de se voir suspendre autour du cou une de ces meules de moulin que font tourner les ânes et d’être englouti dans la grande et vaste mer” (Matthieu 18:6).

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Yomelijah Yomelijah
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Written by Yomelijah Yomelijah

“But as these things start to occur, stand up straight and lift up your heads, because your deliverance is getting near” (Luke 21:28) http://yomelyah.com/

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