Les morts, eux, ne savent rien, et ils n’ont plus de salaire, car leur souvenir est bel et bien oublié (Ecclésiaste 9:5)
Arrêtons-nous sur le thème de la condition des morts. Dans l’examen du chapitre 3:19–21, le constat est clair, la mort est le contraire de la vie: “En effet les vivants savent qu’ils mourront ; mais les morts, eux, ne savent rien, et ils n’ont plus de salaire, car leur souvenir est bel et bien oublié. (…) Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le avec ta force, car il n’y a ni œuvre, ni plan, ni connaissance, ni sagesse dans le shéol, le lieu où tu vas” (Ecclésiaste 9:5,10). Cette idée est répétée dans le chapitre 9. Cependant, que dire de nombreux témoignages qui sembleraient dire le contraire ? Effectivement, la Bible mentionne que des humains pourraient “interroger les morts” (Deutéronome 18:9–13). Cependant, cette pratique, d’interroger les morts est, selon le contexte de Deutéronome 18, classifiée comme étant occulte, c’est-à-dire en lien avec la relation directe avec les démons, ou les anges rebelles. De sorte que la Bible désigne clairement les promoteurs de ce mensonge faisant passer la mort comme une étape menant à une autre vie, qui sont Satan le diable et les démons. Ce sont des imposteurs démoniaques qui se font passer pour les défunts qui parleraient ou rentreraient en contact avec les vivants. Le deuxième témoignage, de cette pratique d’interroger les morts avec l’occultisme, est celui du roi Saül, qui a cherché à rentrer en contact avec le mort “Samuel”, par l’intermédiaire d’une femme médium spirite (1 Samuel 28:3,11).
La vie
Jéhovah Dieu est le Créateur de la vie, Il en est la source: “Car auprès de toi est la source de la vie ; par la lumière qui vient de toi nous voyons la lumière” (Psaumes 36:9 ; Hébreux 3:4 ; Révélation 4:11).
Jéhovah Dieu a créé le premier homme et la première femme: “Et Jéhovah Dieu forma alors l’homme avec de la poussière [tirée] du sol et il souffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint une âme vivante” (Genèse 2:7, 22 (la création de la première femme)).
Le mot “âme” appliqué tant à l’homme qu’aux animaux vient du terme hébreu “נפש (nèphèsh)”, du grec, “ψυχή (psukhê)” et du latin “anima” (Genèse 1:20,21,24 (versets bibliques où le mot “âme” est appliqué à des animaux)). Il est facile de comprendre, compte tenu du contexte biblique, que l’âme désigne l’être vivant lui-même, tant pour l’homme que pour l’animal. Par conséquent, l’âme désigne ce qui est physique, corporel et visible.
Toujours dans le contexte biblique, le mot âme, peut s’appliquer poétiquement à l’égo ou le “je” : “Jusqu’à quand mettrai-je de la résistance dans mon âme, du chagrin dans mon cœur durant le jour ? (…) Mon âme, de chagrin, en a perdu le sommeil. Relève-moi selon ta parole” (Psaumes 13:2 ; 119 :28).
Enfin, l’âme peut faire allusion à la vie elle-même : “Et il arriva, comme son âme sortait (car elle mourut)” (Genèse 35:18) (ce texte concerne la mort de Rachel, en mettant au monde son fils Benjamin). “Qui trouve son âme la perdra, et qui perd son âme à cause de moi la trouvera. (…) Car celui qui veut sauver son âme la perdra ; mais celui qui perd son âme à cause de moi la trouvera. Car quel profit y aura-t-il pour un homme s’il vient à gagner le monde entier, mais le paie de son âme ? Ou bien que donnera un homme en échange de son âme ?” (Matthieu 10:39 ; 16:25,26). Le Nouveau Testament a été rédigé en grec, ce qui veut dire que le mot “âme” est traduit du grec “ ψυχή (psukhê)”.
L’expression “âme vivante”, montre en elle-même, que l’âme peut mourir ou être détruite (le contraire eût été un pléonasme dans le cas du concept de “l’âme immortelle”): “Afin de faire mourir les âmes qui ne devraient pas mourir et afin de conserver en vie les âmes qui ne devraient pas vivre (…) L’âme qui pèche — c’est elle qui mourra” (Ézéchiel 13 :19 ; 18:4,20). De nombreux autres textes démontrent que, bibliquement parlant, l’âme peut mourir et bien évidemment, ne peut pas survivre (de façon invisible) à sa propre mort…
Selon la Bible, l’âme est différente de l’esprit (“rouah” en hébreu et “pneuma” en grec). L’esprit (en relation avec l’âme) désigne le “souffle de vie”. Par conséquent, le souffle, l’air, le vent évoque une énergie impersonnelle qui anime l’âme humaine et celle de l’animal. En genèse 2:7 il est écrit : “il souffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint une âme vivante”. Le mot hébreu pour “souffle de vie” est “neshamah”, qui est synonyme du mot “rouah” ou du mot grec “pneuma”. En effet, dans la Septante (texte biblique grec, traduit de l’hébreu), l’expression “neshamah” de Genèse 2 :7 a été traduite par “pnoê” (esprit, souffle).
Le mot “esprit” peut désigner des êtres spirituels comme Dieu (Jean 4 :24), des créatures spirituelles (1 Rois 2 :21,22) et Jésus-Christ ressuscité (1 Corinthiens 15:45). “Mon esprit” est une façon de se désigner soi-même, comme “je” (Genèse 6:3). Il est important, de ne pas mélanger les divers sens du mot “esprit” ; le souffle de vie qui anime l’âme est une énergie impersonnelle, tandis que le mot “esprit” s’appliquant à Dieu, à Jésus-Christ ressuscité et aux anges, sont des êtres animés d’une énergie personnelle, dotés d’une conscience et d’une intelligence.
La mort
C’est Dieu lui-même qui en donne la définition. En comparant Genèse 2:17, où il est écrit que si Adam désobéissait au commandement relatif au fruit défendu, il mourrait à coup sûr. Finalement, Adam a désobéi. Voici, ce qu’il est écrit dans le jugement de Dieu à l’encontre d’Adam et de sa femme : “À la sueur de ton visage tu mangeras du pain jusqu’à ce que tu retournes au sol, car c’est de lui que tu as été pris. Car tu es poussière et tu retourneras à la poussière” (Genèse 3:19). Par conséquent, la mort est le contraire de la vie, et le retour à l’inexistence (Psaumes 146:3,4 ; Ecclésiastes 3 :19,20 ; 9:5,10). Jéhovah Dieu, dans son jugement, évoque le retour à la poussière qui est plus généralement, désigné dans la Bible par une expression de lieu symbolique comme le Shéol (hébreu) ou l’Hadès (grec), voire même la “mer” où de très nombreux humains ont péri (Révélation 20:13). Par conséquent, il n’est pas difficile de comprendre et d’admettre ce point d’enseignement biblique simple, la mort est l’inexistence absolue. L’âme meurt et l’esprit ou l’énergie vitale disparaît.
Le jugement éternel, la deuxième mort, le lac de feu et la géhenne
Cependant, il convient de s’arrêter sur l’expression biblique “deuxième mort”, qui a été mal interprétée et qui a conduit à élaborer des dogmes humains effrayants et non-bibliques comme l’enfer de feu et le purgatoire… Cette expression, nous la trouvons dans le livre de la Révélation : “Le vainqueur — il ne lui sera fait aucun mal par la deuxième mort” (Révélation 2:11 ; 20 :6,14 ; 21:8). Révélation 20:14, fait le lien entre la deuxième mort et le lac de feu: “Et la mort et l’hadès ont été jetés dans le lac de feu. Cela représente la deuxième mort, le lac de feu”. Il est à noter que ce lieu est tout aussi symbolique que ne le sont (de façon générique), la mort (cessation de vie) et l’hadès (lieu où vont les morts). A quel épisode biblique fait allusion ce fameux lac de feu ? Le livre de la Révélation évoque tant les dix plaies d’Égypte, que la destruction de Sodome et Gomorrhe, au point même d’en utiliser une expression croisée comme “Sodome et l’Égypte” (Révélation 11:8). La destruction de Sodome et Gomorrhe est bibliquement associée au feu et au jugement éternel (Hébreux 6:2 ; 2 Pierre 3:7).
Par conséquent, ce fameux lac de feu mentionné en Révélation, fait probablement allusion à la vision panoramique qu’Abraham a eu de la mer morte, après la destruction de l’ensemble des villes comme Sodome et Gomorrhe, sur son pourtour (la ville de Tsoar ayant été épargnée par Dieu, par égard pour Lot (Genèse 19:23)). Voici, le récit de la vision impressionnante de la mer morte, peu après la destruction: “Or Abraham se rendit de bon matin à l’endroit où il s’était tenu devant Jéhovah. Puis il regarda du côté de Sodome et de Gomorrhe, du côté de tout le pays du District, et il vit le spectacle. Eh bien, voici qu’une fumée épaisse montait du pays, comme l’épaisse fumée d’un four. Et il arriva, quand Dieu ravagea les villes du District, que Dieu pensa à Abraham en ce qu’il prit des mesures pour faire sortir Lot du milieu du renversement, quand il renversa les villes parmi lesquelles Lot avait habité” (Genèse 19:27–29). Par conséquent, l’expression “lac de feu” fait allusion à la vision de destruction sur la quasi-totalité du pourtour de la mer morte (une mer intérieure faisant office de grand lac). Cette destruction, symbolise la mort, résultat d’un jugement éternel, c’est-à-dire sans possibilité de résurrection.
L’expression géhenne de feu, utilisée par Jésus-Christ, a très exactement, la même signification de destruction ou mort sans possibilité de résurrection. Où était la Géhenne ? Elle se trouvait au sud de Jérusalem, à l’extérieur des murailles. C’était tout simplement le dépotoir de la ville de Jérusalem, qui existait à l’époque de Jésus-Christ et qui s’appelait, la Vallée de Hinnon (Gé Hinnom) ou géhenne. On y jetait et brûlait les détritus de la ville, ainsi que des cadavres d’animaux et de criminels après leur exécution, indignes d’une sépulture (voire même, dans l’imaginaire collectif biblique, indigne d’une résurrection (“D’un enterrement d’âne il sera enterré, on le traînera et on le jettera au-delà des portes de Jérusalem” (Jérémie 22:19)).
La traduction de la Bible en latin, a créé une confusion dans la compréhension de la condition des morts. Comme nous l’avons vu, il convient de faire la différence entre le mot hébreu Shéol et grec Hadès, d’une part, avec la géhenne d’autre part. Dans certaines traductions de la bible, ces trois mots ont été traduits par le mot d’origine latine enfer (infernus). Ce faisant, cela a créé une confusion dans la compréhension de mot géhenne, devenant un enseignement non-biblique de l’existence d’un enfer de feu.
Jésus-Christ a utilisé le mot “géhenne” ou “géhenne de feu”, comme lieu réel et connu de tous ses contemporains, pour illustrer le jugement éternel et l’idée d’une destruction sans possibilité de résurrection, la fameuse deuxième mort. Il est intéressant de noter que dans son sermon sur la montagne, Jésus-Christ a évoqué à trois reprises ce lieu, sans nécessairement en préciser le sens. Pourquoi ? Tout simplement, même en Galilée à 100 km au nord de Jérusalem, ce lieu de destruction était très connu et ne nécessitait d’aucune description ou explication (Matthieu 5:22,29,30). La géhenne est associée à un feu qui ne s’éteint pas, pourquoi ? Pour la raison évidente qu’un tel lieu, à proximité d’une ville aurait représenté un danger pour la santé de la plupart des habitants, s’il n’avait pas été alimenté par un feu permanent ou constant, à base de soufre, afin de décomposer plus rapidement l’ensemble des déchets de la ville (Marc 9:47,48).
Est-ce que le lac de feu mentionné en Révélation représente le lieu de la Géhenne ? Oui, quant à son symbolisme de destruction éternelle. Non, quant à l’allusion géographique de son lieu ; la Géhenne n’était pas un lieu semblable à un lac ou une mer intérieure. De plus, cette expression n’apparaît pas directement ni même de manière énigmatique, dans le livre de la Révélation.
L’HOMME SPIRITUEL (Méditation existentielle sur le livre biblique de l’Ecclésiaste):
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